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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 16:12

Communiqué du Projet Apache et d’Europae Gentes – 12/11/2009

Malgré les grèves de transport et le froid, plus de 130 personnes se sont rassemblées lundi 9 novembre place du Trocadéro à l’appel d’Europae Gentes et du Projet Apache pour commémorer les 20 ans de la chute du mur de Berlin.

Les orateurs ont rappelé ce qu’ont été le totalitarisme soviétique et ses millions de morts. La chute du mur de la honte, que peu de gens pensaient possible quelques jours encore avant sa destruction, fut un immense espoir pour des millions d’Européens.

20 ans après cependant, le bilan est peu flatteur. Les mêmes qui par leur silence complice et leur laisser-aller ont permis à ce mur de tenir debout pendant près de 30 ans, se félicitent dans tous les médias de la geste berlinoise. Les mêmes qui, comme l’UMP, signent des accords de coopération avec le parti communiste chinois.

Les discours ont également rappelé que le gouvernement français, si prompt à donner des leçons de démocratie au monde entier, serait bien avisé de regarder ce dont il est responsable chez lui. En effet, à l’heure d’Hadopi et de la Halde, de la discrimination positive et du politiquement correct, ce gouvernement crée un système de plus en plus totalitaire.

Afin de symboliser cet état de fait, un mur gardé par des soldats est-allemands, sur lequel furent inscrits à la bombe de peinture les noms des nouveaux totalitarismes, fut détruit au terme de cette commémoration.

Parce que nos pères se sont levés pour faire tomber le totalitarisme soviétique, nous n’acceptons pas, nous leurs fils, qu’un autre totalitarisme mondialiste et destructeur de nos identités s’installe en Europe.

Vive la résistance.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 09:03


C'est à Hardelot qu'en 595 Saint Augustin prend la mer pour évangéliser le sud de l'Angleterre et devenir le premier évêque de Canterbury.A partir du XI ème siècle, Hardelot abrite une forteresse en bois qui protège le site contre les raids normands. Elle est remplacée au XIII ème par un château fort construit par les Comtes de Boulogne. Au XIX ème siècle, le château est en ruine lorsqu'il est acheté par un anglais, Sir John Hare qui, en 1848, le fait reconstruire dans un style - néo-médiéval.

En 1905, un autre homme d'affaire britannique, Sir John Whitley, séduit par les grandes étendues de plage et la forêt luxuriante et une situation idéale à mi-chemin entre Paris et Londres, décide de faire d'Hardelot un "centre mondiale du sport". Il fait aménager un terrain de golf, utilise le château comme club house. La tour du château sera le point de départ du parcours du golf.

Les premières villas sont construites en 1906. L'église d'Hardelot n'était à l'époque qu'une petite chapelle. Construite en 1906 près de la route noire. Jusqu'en 1910 seuls les professeurs en vacances assuraient la messe. A la même époque, le jeune Louis Blériot voit dans ses immenses plages un terrain d'entraînement idéal pour l'aviation.

C'est là qu'il prépare son premier survol de la Manche en solitaire. En 1910 Hardelot devient une paroisse grâce à l'arrivée du curé de Condette, l'abbé Bouly, sur demande de Sir John Withley. L'abbé Bouly, sourcier et radiesthésiste, soignait les corps et les âmes avec des plantes. Il travaillera jusqu'a sa mort sur le monde des vibrations. En 1934, la Société d'Hardelot lui cède le château. Il fonde alors la congrégation des soeurs de Ste Agnès. Il repose au cimetière de Condette.

En 1910 le train reliant directement Reims - Boulogne - Neufchâtel amène des Champenois séduits par les qualités de la station. 1911 voit l'arrivée du tramway électrique qui remplace avantageusement le service de voitures reliant Hardelot à Boulogne. Au début des années 20, une centaine de maisons et chalets s'établissent en bord de mer et autour des terrains de tennis. Le maître d'œuvre est l'architecte Louis-Marie Cordonnier.

Avec un conseil d'administration réunissant des personnalités françaises et britanniques, la station ne tarde pas à accueillir têtes couronnées et représentants de l'aristocratie. On y venait pour "les bains de mer" et la qualité de vie. Beaucoup venaient sur les conseils des médecins pour son air "vivifiant".

Les deux guerres mondiales stoppent brutalement le développement d'Hardelot. A la fin de la deuxième guerre, les bombardements ont presque rasé la station. Seules 8 villas subsistent à côté de 54 blockhaus allemands. Un des membres du Conseil d'Administration, Joseph Lesur entreprend alors de trouver un nouvel investisseur pour la station. Grâce à sa détermination et à l'investissement du magnat belge Robert Peeters, le terrain de golf et l'école d'équitation rouvrent en 1953 et l'avenue du Maréchal Foch reliant le golf et la mer est reconstruite.

En 1954, Hardelot sera rattaché à Neufchâtel sous demande de l'état, car c'est la seule ville (avec une autre dans le sud) à être indépendante (ville privée).

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 11:33

Réservé aux enfants des membres et adhérents de la VH

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 10:45
La déstabilisation de la Serbie et l’implantation d’états musulmans en Europe

« Washington s’obstine à créer dans les Balkans un Etat musulman, dont le penchant vers l’intégrisme ne fait aucun doute, pour qu’un nouveau foyer de troubles requière longtemps la médiation de la Maison Blanche, et surtout l’extension de la zone OTAN à l’ensemble des Balkans. La crise des Balkans justifie la permanence et l’extension géographique d’une présence armée des Etats unis en Europe »

L’émergence de l’organisation terroriste UCK n’a pas été le fruit d’une révolution spontanée. Certes, les excès du centralisme Yougoslave - état artificiel issu de la première guerre mondiale - et l’instabilité résultant de la décomposition de cet état depuis la mort de Tito, ont largement favorisé l’émergence d’une résistance kosovare et albanophone. Cependant, celle-ci aurait pu se manifester de manière pacifique et sur un front culturel à l’image de Rugova.

Remarquons depuis les accords de DAYTON, les services américains ont suivi de très près l’émergence de l’UCK.

A partir de 1996, l’UCK commet ses premières actions terroristes afin de contrôler le Kosovo, en particulier les régions rurales.

Son chef, Hashim Thaci, surnommé « snack » c’est-à-dire serpent, auteur d’une longue série d’assassinats et déjà connu pour être un trafiquant d’armes depuis la Suisse, bénéficie de l’aide de la police secrète albanaise mais aussi de son aveu, du soutien de l’Otan et de la Cia.

La stratégie de l’UCK est simple : multiplier les attentats et provocations contre les populations serbes afin de forcer ces derniers à réagir de manière violente.

Ainsi de janvier à mai 1998, 227 policiers serbes vont être assassinés par les terroristes de l’UCK.

En mars 1998, conjointement avec des agents de la CIA, un nouvel attentat provoque la mort de deux serbes. La police serbe va réagir de manière violente et ouvrir le feu sur une foule de manifestants albanais. Cet événement tragique va être l’étincelle dans la poudrière de cette région déjà fragilisée par les drames des guerres de Croatie et de Bosnie.

Richard Holbrooke, connu pour ses positions anti-serbes est dépêché par Washington pour être ambassadeur du Kosovo.

Plutôt que de favoriser Rugova, homme de paix, les américains vont miser sur la montée en puissance de l’UCK. Cependant ces incidents ne suffisent pas à justifier une intervention internationale via l’Otan. Il convient donc de diaboliser les serbes.

De même qu’à Timisoara, les services secrets roumains avaient, pour ameuter l’opinion internationale, exhibé les cadavres d’un cimetière en les faisant passer pour des cadavres d’opposants torturés, on découvre en août 1998 dans une fosse commune, 500 corps de la région d’ORAHOVAC. La veille, des combats violents se sont déroulés.

Or, le lendemain, des journalistes américains sont déjà présents pour relayer l’information au niveau international : on commence à parler de charniers et à soutenir que ce ne serait pas le seul et que ces massacres s’inscriraient dans le cadre d’une politique de purification ethnique.

Cependant, une mission d’observation de l’union européenne est envoyée sur place. Son diagnostic est sans Ambiguité : il s’agit d’une provocation pour discréditer les serbes.

Le seconde provocation aura lieu quelques mois plus tard à Raçak où l’on découvre 45 corps mutilés. Le scénario est le même : la veille, de violents combats se sont déroulés. Mais par le plus grand des hasards, William Walker arrive accompagné d’une cohorte de journalistes américains de la chaîne CNN. L’une d’entre eux n’est autre que l’épouse de James Rubin, porte parole de Madeleine Albright, connue pour ses positions anti-serbes.

Pour Pierre Marie Gallois, concepteur de la force de dissuasion nucléaire française et spécialiste de géopolitique, les guerres d’aujourd’hui et en particulier la guerre contre la Serbie comportent différentes phases :

1. Une phase de désinformation destinée à diaboliser l’adversaire, ce qui permet de lui infliger toute sortes de sévices sans risque de provoquer la réprobation généralisée de l’opinion publique internationale ;
2. Une mise en place d’un blocus économique mettant la population en état d’infériorité matérielle et morale ;
3. Des bombardements aériens qui ne visent pas prioritairement les forces armées mais les infrastructures de communication (transport, télévision…), de fournitures d’énergie, les centres hospitaliers, écoles, c’est à dire qui frappent essentiellement les populations civiles ; Un procès des vaincus qui achève de justifier la guerre.

La guerre des Balkans et du Kosovo illustre magnifiquement cette stratégie qui, alliant la guerre psychologique et les opérations militaires, n’hésite pas à se parer d’un vernis juridique, quitte à violer le droit international public.

Les véritables raisons de l’intervention américano-occidentale au Kosovo :

Le principal but de guerre de l’OTAN était d’« éviter une catastrophe humanitaire », but volontairement vague afin de permettre aux américains de conserver toute la marge de manœuvre nécessaire pour remplir leurs objectifs officieux.
Ainsi, les dirigeants occidentaux entendaient :

• protéger les populations albanaises du Kosovo,
• éviter une déstabilisation générale des Balkans,
• contraindre Milosevic à accepter les « accords » de Rambouillet,
• exiger le retrait total des troupes serbo-yougoslaves du Kosovo.

Ces buts n’ayant non seulement pas été atteint mais ayant au contraire abouti au résultat strictement opposé à celui escompté, Nuri Albala, responsable international de l’ONG Droit-Solidarité pose le problème de la manière suivante : « soit le but affiché, sauver des populations civiles, n’a jamais été le véritable objectif de cette guerre ; soit ceux qui en ont pris l’initiative sont d’une incompétence, d’une imprévoyance et d’une ignorance qui les disqualifie pour diriger et commander.»

Il est alors aisé pour un spécialiste de géopolitique comme Alexandre Del Valle de déceler que « derrière la lutte morale contre l’incarnation du mal, le dictateur nazifié, en fait l’ennemi utile, se cache la cynique stratégie globale, d’essence géoéconomique, de la super puissance américaine, déterminée à prendre, par tous les moyens, le contrôle des Rimlands de l’Eurasie, des routes du pétrole et des réserves d’hydrocarbures du Caucase et du Moyen-Orient, l’extension de l’OTAN en Méditerranée, dans les PECO, dans les Balkans, dans le Caucase et en Asie centrale ayant vocation à sécuriser la nouvelle route de la soie.2 »
L’auteur poursuit en distinguant deux niveaux de « buts de guerre », les buts immédiats pendant le conflit et les objectifs stratégiques à plus long terme.

Buts de guerre immédiats :
• déclenchement de l’exode des albanais du Kosovo et exacerbation de la « catastrophe humanitaire » ;
• démembrement-destruction de l’ex-Yougoslavie et déclenchement d’un soulèvement populaire contre le régime de Belgrade ;
• justification de l’extension de l’OTAN dans les Balkans et en Eurasie et relance de l’industrie de défense américaine.

Objectifs stratégiques à long terme :
• créer de facto une Grande Albanie dans le but de déstabiliser les Balkans ;
• mettre en place un protectorat international de l’OTAN dans les Balkans et en Albanie, permettant aux Etats-Unis de fragmenter et ceinturer le monde russo-orthodoxe ;
• instaurer entre l’Europe occidentale et le monde slavo-orthodoxe une « cassure civilisationnelle » durable ;
• faciliter la création d’enclaves et abcès de fixation islamiques dans les Balkans, dans le double but de déstabiliser l’Europe, en accentuant la cassure orthodoxie/Occident, et redorer le blason des Etats-Unis auprès du monde islamique ;
• compromettre la construction de l’Union européenne et faire de celle-là une « tête de pont de l’hégémonie américaine » en Eurasie.

Pour mener à bien ces objectifs les Etats-Unis au travers de l’OTAN vont mener une guerre totale en plusieurs phases contre le gêneur Milosevic. La dernière est menée par le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie de La Haye, chargé de trouver dans le comportement des serbes de quoi justifier les nombreuses violations du droit international et les crimes de guerre dus aux frappes aériennes3.

Le procès de vaincu qui achève de justifier la guerre :

Alors qu’ils ont toujours refusé de se soumettre à un tribunal international sanctionnant les atteintes aux droits pendant les conflits armés comme le montre la proposition de loi du sénateur américain Jesse Helms protégeant les membres des forces armés américaine de toute poursuite exercée par un tribunal international, les Etats Unis ont encouragé la création du TPIY crée par l’ONU en 1993.
Ce tribunal est une véritable arme de guerre puisqu’il est là pour justifier les conséquences désastreuses des frappes aériennes et du blocus économique. Il s’agit pour ce tribunal de prouver que les serbes, et particulièrement Milosevic, ont commis des atrocités comparables à celles du régime hitlérien et que l’intervention alliée était donc justifiée, ne serait-ce que pour la défense des sacro-saints Droits de l’Homme.
La faiblesse de cette stratégie est que pour justifier des crimes et une violation du droit international on va à nouveau violer le droit en créant un Tribunal illégal auquel les américains refusent eux-mêmes de se soumettre.

Pour notre part, nous n’oublierons ni Dresde, ni Nagasaki, ni Belgrade. Il est grand temps qu’à Paris comme en Serbie, les peuples libres d’Europe assument fièrement leur destin. Nous refusons de recevoir des leçons de parfaits cyniques qui nous font prendre des vessies pour des lanternes, leurs guerres de conquête pour une nouvelle croisade et les Mac Donald’s pour la multiplication du pain…

Guillaume d'Offenbourg
Source : Europae Gentes
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 11:55


le 28 Novembre 2009 dès 19H30

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 12:48

Le troisième jeudi du mois de novembre approche. Avec lui, l’effervescence des préparatifs pour l’arrivée du Beaujolais nouveau... Ce vin primeur si riche en arômes de fruits rouges est l’héritier d’une longue tradition populaire de Bourgogne.

En effet, jusqu’au XIXe siècle, le marché viticole est en pénurie, les taverniers sont confrontés à une extrême raréfaction du produit et la récolte nouvelle est donc, chaque année, attendue avec la plus grande impatience. Aux portes du vignoble beaujolais, les vins de la récolte ancienne sont aigris, il faut les remplacer et s’approvisionner très vite, avant même la fin de la fermentation, achevée alors pendant le transport.

L’image du vin nouveau est déjà celle du partage et de la réjouissance.

Le 8 septembre 1951, un arrêté stipule que les vins d’AOC (appellation d’origine contrôlée) ne peuvent être offerts aux consommateurs avant le 15 décembre de l’année de leur récolte. Il est  toutefois rapidement complété le 13 novembre 1951 par une autorisation de commercialisation immédiate pour les régions productrices de vins à consommation précoce. Cette date marque alors la naissance officielle du phénomène du Beaujolais nouveau. En 1967, la date du 15 novembre est retenue pour le commercialiser mais un nouveau décret en 1985 fixe finalement sa mise officielle sur le marché le troisième jeudi de novembre. Dès 1959, une Union Interprofessionnelle des Vins du Beaujolais est créée pour en assurer la promotion.

10 ans plus tard, l’inusable slogan "Le Beaujolais nouveau est arrivé" annonce en fanfare la nouvelle année vinicole. Plus de 120 fêtes en tous genres sont répertoriées dans le Beaujolais.

C’est pourquoi nous vous attendons nombreux le Jeudi 19 novembre à la Vlaams Huis pour goûter ce nectar bourguignon !

Et si vous voulez dans cette période déguster de très bons plats de tradition bourguignonne et boire d'excellents Beaujolais, nous vous conseillons de vous rendre au Restaurant "Le Pot Beaujolais" rue de Paris à Lille !

 

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 12:35

Avant 1914 rayonnait sur le continent un ordre européen spécifique et en bonne forme. A l'exclusion de la République française, secouée de remous, l'Europe était charpentée par des monarchies et des aristocraties modernes et dynamiques que la Première Guerre mondiale a détruites. Sur leurs décombres ont surgi les révolutions des années 1920 et 1930. Cependant, après de réelles tentatives de renouvellement de l'ordre rompu, ces révolutions sorties de la plèbe et des tranchées ont finalement aggravé les facteurs de décomposition qui avaient conduit à la catastrophe de 1914. Il faut  désigner notamment les nationalismes agressifs liés à la démocratisation de la vie publique, ainsi que la volonté de puissance technicienne, portée à un niveau destructeur jamais vu au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Cette première guerre, qui s’est achevée sur un Traité de Versailles inique, a débouché sur la création des deux totalitarismes les plus destructeurs que le monde ait connu : le communisme et le national-socialisme. Cette guerre de 14 a eu comme conséquence immédiate la seconde guerre mondiale qui a laissé des stigmates indélébiles sur notre continent européen.

C’est pour éviter que de telles tragédies ne recommencent que les membres de la Maison Flamande se sont rendus à Vimy et à Notre-Dame de Lorette pour honorer les soldats tombés lors de cette première guerre fratricide. Ce n’est que par une très bonne compréhension des causes et conséquences de cette première guerre mondiale que nous pourrons de donner la possibilité à notre Europe de connaître une renaissance.

Nous vous conseillons pour cela l'excellent ouvrage de Dominique Venner : Le Siècle de 14.

 

 

 

 

 

 

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 19:43

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 14:46

A l’été 1914, depuis sa résidence au Maroc, apprenant le déclenchement de la guerre entre Européens, le futur maréchal Lyautey s’écrira : « Quelle folie ! C’est un suicide ! » Le vieux soldat n’était ni un pacifiste ni un internationaliste, mais il était profondément européen par ses racines et ses sentiments. Lorrain d’ancienne souche, il se sentait des liens féodaux et dynastiques forts avec les Habsbourg qui avaient jadis reçu sa province en apanage. Tout autant, il se sentait français, même s’il ne portait pas la République dans son cœur. Pour avoir servi durant toute sa carrière en Afrique, en Asie ou à Madagascar, il avait une perception forte de l’identité européenne qu’il voyait menacée de mort par le conflit naissant.

Aujourd’hui encore, tout le monde ne jouit pas d’une telle lucidité. Sans doute peut-on trouver des justifications aux commémorations rituelles de certains épisodes des guerres civiles européennes: hommage aux fusillés du bois de Boulogne, lecture de la lettre d’un jeune communiste fusillé après des attentats, pèlerinage sur tel haut lieu de la Résistance, visite médiatisée dans un village victime de représailles comme il y en eut tant de part et d’autre au cours de ce conflit barbare. Mais, plutôt que de rouvrir à plaisir les plaies de la rancœur, ne serait-il pas pertinent de célébrer plutôt ce qui rapproche, par exemple ces reines de France, mères de nos rois, venues d’Italie, de Castille, d’Aragon, d’Angleterre, du Saint Empire germanique et même de la Russie kiévienne ? Y a-t-il meilleur exemple de la grande famille héréditaire et spirituelle que constitue l’Europe ?

En son temps, la Révolution française balaya cela, mettant même à mort la dernière reine de France, la pathétique Marie-Antoinette, après avoir tenté de dresser contre elle de façon ignoble son enfant, le petit Dauphin, que l’on fit mourir comme un pourceau. Il est vrai que la France de ce temps-là était devenue la patrie de la Raison, de la Liberté et d’une nouvelle passion appelée nationalisme.

Entre 1789 et 1793, la table rase révolutionnaire avait balayé la poésie du Trône, l’attachement traditionnel à la patrie, au pays natal, aux coutumes ancestrales, aux gens qui vous ressemblent. Pour mobiliser les foules en 1792, une fois la guerre déclarée aux « tyrans », il n’avait pas suffi de remplacer l’ancien amour du Roi par celui, plus abstrait, de la Nation. À l’ancienne piété pour la patrie charnelle, les révolutionnaires substituèrent la haine des « aristocrates » et des étrangers. Le nationalisme de détestation parvint ainsi à fédérer ce qui surnageait des anciennes fidélités, que la démocratisation de la société – c’est-à-dire son atomisation individualiste – avait détruites. Mais, du fait même de cette destruction, le sentiment national n’allait pas de soi. Pour l’éveiller, on usa du mode négatif, en désignant un ennemi absolu, en exhortant à une lutte à mort dont témoignent les paroles de La Marseillaise ( »qu’un sang impur abreuve nos sillons »). Il fallut fonder en raison l’idée, par exemple, que la France était d’une nature essentiellement différente de l’Allemagne, que la première était l’incarnation du droit, de la liberté, de la civilisation, alors que l’autre était le siège de la barbarie.

Cette substitution se révéla efficace pour enflammer les masses composées d’individus ayant perdu leurs anciennes fidélités. Si efficace qu’elle a été, par la suite, adoptée en Europe et retournée contre la Révolution. Ainsi est né au XIXe siècle un nationalisme haineux, instrument d’union des masses déracinées.

Après 1870, partout en Europe, le nationalisme d’origine révolutionnaire avait ainsi contaminé les esprits, même ceux qui, à l’exemple de Charles Maurras, étaient les adversaires déclarés des principes de 1789.

De Paris à Berlin et jusqu’à Saint-Pétersbourg, le nationalisme de détestation s’était substitué à l’ancien patriotisme charnel, au sentiment intérieur et fort de l’identité. Sentiment qui faisait encore dire à Voltaire en 1751 que l’Europe formait une sorte de grande République partagée en plusieurs États, mais tous ayant les mêmes principes, inconnus dans les autres parties du monde.

Dominique Venner

La Nouvelle Revue d’Histoire

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 14:45

Le 31 octobre dernier, une vingtaine de jeunes s’est réunie pour recevoir une formation sur le service d’ordre. Cette journée de cohésion a permis aux participants de se connaitre, de travailler ensemble, de gérer collectivement et individuellement leur stress, de tester leur solidarité dans l’adversité.

Ils ont pu également jouir d’une formation légale sur les droits du manifestant.

Trop de fois, par manque de formation physique et théorique, des militants ont joué le rôle que le système voulait leur  attribuer ou sont tombés dans le panneau de la provocation gauchiste.

C’est maintenant formés par notre ami Hervé que nos jeunes pourront manifester en toute quiétude car ils seront assurés d’avoir un service d’ordre impeccable qui ne cèdera ni à la provocation ni à la haine.

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